top of page

Atteignez votre point de mire grâce au M.I.R.E.

Dans la vie, quand les évènements nous affectent, on peut avoir un problème. Et quand les évènements ne nous font rien, on peut aussi avoir un problème ! Alors, qu’est-ce qui est mieux, docteure spécialisée en résilience ? Être touché ou pas ? D’emblée, sachez qu’en réalité, les éléments difficiles affectent toujours même quand ils n’en ont pas l’air. C’est notre réaction qui sera différente selon qu’on ait l’air ou pas affecté. Évidemment on ne parle pas de ces petites situations anodines de la vie de tous les jours. Si votre lave-vaisselle et votre lave-linge tombent en panne le même jour, on ne parle pas d’évènements traumatiques, autant être clair. Alors croire qu’on est blindé et qu’on peut résister à tout est une bonne garantie d’être surpris et déstabilisé.


Il faut s’intéresser à comment on a tendance à réagir, cela va déterminer comment on va réagir durant les situations. Cela fait référence au terrain existant avant l’évènement pour justifier comment on perçoit et agit face aux difficultés en plus du degré de gravité de la situation. Mais en plus, cette position originelle est un préalable à la manière d’observer la situation avant même d’y réagir. Donc quoi qu’il en soit, la première chose à considérer c’est bien comment on se positionne face aux choses avant même que le chaos intervienne.


Pour interpréter une situation, il faut considérer trois éléments de bases, nos piliers : la relation à soi, à l’autre et à ses compétences. À partir de la manière dont on se perçoit soi-même, on va réagir différemment. Et à partir de la manière dont on perçoit les autres, on va les impliquer ou pas dans la situation ou dans la manière d’en sortir. Cet élément est très important, car ce qui nous affecte le plus, ce sont les situations impliquant des humains, nos pairs. On peut être ébranlé par une catastrophe naturelle, cependant on s’en remet bien mieux, car on ne peut rien faire contre la nature. Par contre, lorsqu’un humain nous fait mal, on peut remettre en question la nature humaine à laquelle on appartient, cela n’est pas dans la nature des choses. Enfin, à partir de l’accès à nos ressources, par nos acquis réels et par nos convictions, on sera en mesure de sortir le bon outil ou pas pour résoudre la situation.


Soyons encore plus clairs. À l’intérieur de ces trois piliers, il y a cinq fondamentaux qui vont également déterminer la manière de réagir. Par exemple, la relation à soi va se traduire par une perception de soi, mais aussi par une manière de prendre soin ou pas de soi. Il ne s’agit pas juste de se percevoir valable ou pas, c’est un élément, mais c’est insuffisant. Il s’agit également d’avoir des actions qui soutiennent ou pas cette perception. Disons que ce sont quatre pieds fixés à une vision centrale à l’intérieur même de chaque pilier. C’est comme du béton armé, l’armature de métal à l’intérieur s’arrime sur un nœud central, de quoi rendre notre pilier de béton très solide. Si la fissure est à l’intérieur, au niveau de la perception, il y a de bonnes chances que les quatre armatures vont s’en trouver affaiblies, à partir de l’intérieur. L’inverse est tout aussi valable. On mine son nœud central en brisant les armatures environnantes. Donc, il se peut aussi que l’intérieur aille bien et que des éléments qui s’y fixent soient fragiles. En l’occurrence, dans la relation à soi, il y a donc la perception de soi, valable ou pas, comme déjà mentionné, mais il y a aussi le fait de prendre du temps pour soi, d’avoir une bonne hygiène de vie, de pouvoir exprimer ce que l’on ressent et de savoir réguler ses émotions. Le tout va découler de cette perception et aussi l’alimenter. Si je me perçois médiocre, je pourrais avoir tendance à négliger de prendre du repos, d’avoir une hygiène adéquate et de me réguler sur la base que je ne vaux pas assez pour m’accorder cette importance. Par contre, je peux très bien avoir une valeur personnelle suffisamment importante, mais négliger totalement de prendre du temps pour moi ou d’avoir une bonne hygiène de vie, par inconscience, disons. Le résultat sera différent. Même si dans les faits je néglige mes besoins, les raisons sont différentes. Les réflexions personnelles, les exercices de récupération ne seront pas les mêmes selon la manière dont on fragilise ses structures.


En quoi se réguler, avoir une bonne hygiène de vie et du repos suffisant sont importants pour faire face à une situation potentiellement traumatique ? Ce sont tous des éléments permettant de bien réagir aux situations. Ce sont tous des éléments que l’on retrouve chez les personnes les plus résilientes, de l’intérieur. C’est-à-dire que ce sont des personnes qui vont pouvoir grandir des situations, passer dans la croissance post-traumatique et vivre du bien-être malgré les fracas.


Tous ces éléments sont le résultat de la compilation de données recueillies depuis 30 ans par des chercheurs de la résilience. Là où c’est très intéressant, c’est qu’ils ont été regroupés de manière utile à votre pratique et que le fait de négliger certains éléments amène une fragilité. Le tout est schématisé dans le modèle M.I.R.E. que l’on peut retrouver sur le site web www.resileste.com


Avoir un élément plus faible n’est pas dramatique. C’est la combinaison de plusieurs d’entre eux qui génère des problèmes. Par exemple, si je suis très absorbée par mon projet, et que je néglige de me reposer temporairement, car tellement nourrie par ce même projet, je vais générer de la fatigue, mais elle n’aura pas l’impact d’une fatigue générée par le fait d’être tout le temps en train de régler des obligations qui n’offrent aucune satisfaction. Par ailleurs, ces mêmes considérations valent pour chacun des piliers ! Cela donne beaucoup de possibilités de réaction et d’impact.


Grâce au modèle M.I.R.E., on peut avoir un accès global à tout ce qui est important pour bien réagir aux évènements de la vie. Et à partir de ce modèle, un questionnaire visant chaque élément de chaque pilier permet de cibler plus précisément les enjeux directs et immédiats qu’il faudrait rapidement renforcer. C’est comme un scan des os, on voit où sont les fissures. Au lieu de juste plâtrer et d’attendre que cela se recolle, on vérifie s’il ne faudrait pas faire une réduction de la fracture ouverte ou avec déplacement des os. C’est pas mal plus intelligent et plus solide à long terme. Et au lieu d’avoir un squelette tout recollé de mauvaise manière, qui génère beaucoup de tension et de douleur, votre intervention ciblée permet de fonctionner bien droit et plus encore.


Ajustez votre point de mire grâce à ce modèle et ensuite prévoyez d’adopter les bonnes stratégies, par vous-même, grâce aux vidéoformations qui vous sont offertes gratuitement, sur le site web resileste.com dans l’espace réservé aux membres, ou encore en consultation. C’est un peu comme le yoga, on peut se débrouiller seul, avec les bons bouquins, voir les DVD, mais avec l’instructeur, c’est tout de même beaucoup mieux.


Et ne pensez pas que votre simple découverte cognitive va suffire. Ça se saurait n’est-ce pas ? En général, on sait bien certaines de nos faiblesses, mais pour que cela change, il vaut mieux y mettre le mouvement nécessaire à la pensée, grâce à un coaching actif où vous pouvez expérimenter corporellement les choses. Les thérapeutes utilisant les techniques corporelles, de respiration, de jeux, de mises en situation diverses, ont les résultats les plus probants et les plus rapides. Pourquoi ? Parce qu’entre dire et faire, il y a souvent un énorme fossé. Les enfants règlent pas mal de choses dans leur terrain de jeu, jusqu’à ce qu’ils perdent leur esprit ludique pour une raison ou une autre et entrent dans le régime adulte où la pensée devrait faire foie de tout. C’est un leurre, mais ça protège du changement.



Vous pouvez changer les choses dans votre vie. Commencer d’abord à mieux vous comprendre en ajustant votre point de mire, en répertoriant ce qui devrait être changé, chez vous, et en vous y engageant. Là ce sera très efficace, c’est garanti !

34 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page