Voici une occasion formidable de se positionner autrement dans le monde qui nous entoure.
Misez-vous sur la santé ou sur la maladie ?
D’aucuns diraient que bien entendu, on mise sur la santé, voyons ! C’est bien la raison pour laquelle on se protège du #coronavirus actuellement actif mondialement. On ne veut pas tomber malade. Êtes-vous certain(e) que c’est bien de cela qu’il s’agit ?
S’isoler, se protéger, voilà une belle stratégie pour ralentir la #propagation du #virus, pas pour l’arrêter, seulement pour le ralentir. C’est-à-dire qu’en fait, plusieurs personnes l’auront, de toute manière, mais cela n’engorgera pas autant les institutions de santé. C’est une stratégie louable, raisonnable face à un système de santé vraiment peu efficace, même si cela nous rend bien service très souvent.
On devrait d’ailleurs renommer le système de santé en système de gestion de la maladie. Vous savez que dans la Chine ancienne, la même où s’est déclenchée l’épidémie devenue pandémie, les médecins étaient payés à la santé du patient et non à sa maladie. Il y avait donc pas mal plus de prévention que d’intervention. Se maintenir en santé était la règle. Pourtant maintenant, cette logique est pratiquement disparue.
Vous vous croyez en santé, tant et aussi longtemps que la fameuse horrible grippe ne vous frappe pas n’est-ce pas ? Vous jouez à l’autruche ou êtes d’une crédulité sans borne alors…. Pensez-vous vraiment que les microbes en tout genre sont un danger à éradiquer ? Ils existaient bien avant nous les fameux microbes ! Vous en absorbez au quotidien, des milliers et vous en hébergez aussi des milliers. S’ils voulaient nous tuer, ce serait déjà fait. Ce qui nous a sauvé, amélioré, c'est essentiellement notre #amélioration dans notre #hygiène de vie. Les égouts à ciel ouvert sont chose du passé dans nombre de pays. Mais voyez où les épidémies font le plus mal, là où les conditions ne sont pas formidables. Mais une grande différence ici est à considérer. Si je fais confiance à la médecine, la médication, le vaccin, alors je remets ma responsabilité dans les mains des autres, nos gouvernements entre autres. Mais si je prends ma santé en main, alors cette même responsabilité me revient !
Ça ne veut pas dire que des gens bien portants, avec une belle hygiène de vie, en santé, ne sont pas confrontés aux virus ! Voyez la femme de notre premier ministre Justin Trudeau, Sophie Grégoire, elle fait partie des personnes atteintes. Mais on nous dit aussi, à juste titre, qu’elle n’en ressent que de faibles symptômes grippaux. L’état de santé de base, le terrain, fait toute la différence lors de la vague virale. Tout le monde peut l’attraper le fichu virus. La réaction immunitaire pour y faire face va dépendre de chacun par contre.
Le fait de se protéger en s’isolant, ne vise pas tant à se protéger soi qu’à protéger autrui, une responsabilité collective j’en conviens, pour prendre soin des plus fragiles. Mais cela ne devrait pas enlever la responsabilité individuelle d’émettre des comportements soutenants, préventifs pour soi-même.
Vous demandez-vous l’état de santé général des personnes les plus souffrantes face à notre pandémie actuelle ? Cela veut-il dire qu’il faut laisser mourir les plus mal en point, ceux qui ne sont pas en santé ? Non, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Mais il y aurait moins de personnes dans cet état si tout le monde s’organisait pour prendre sa santé globale en main. Notre corps et notre premier véhicule, pourtant nous bichonnons bien plus nos automobiles que cette formidable machine qui ne pourra jamais être remplacée qu’est notre corporalité.
Voilà une occasion de se réveiller sur son état de santé, se sortir la tête du sable, cesser de se dire que tout va bien parce qu’on n’a encore rien attrapé en termes de maladie. Si c’est le cas, c’est un peu grâce à la protection collective, mais pas parce que vous êtes plus fort(e). Le nombre d’humains qui ont une santé déficiente temporairement asymptomatique fait peur ! Les apparences vous leurrent. L’un fume la cigarette ou le pot, l’autre boit plus ou moins à outrance, un autre se bourre de malbouffe, ou encore de sucrerie, ou encore s’adonne à une pauvre diversité alimentaire. Certains se shootent à toutes sortes de drogues. Et plusieurs font de belles combinaisons de tout cela.
Ensuite, ajoutez le peu de dynamisme physique. On n’est plus au temps des mammouths, on n’a plus besoin de courir pour se nourrir ou rester en vie. Alors on reste sur nos chaises, dans des boulots informatisés où seul notre cerveau enflammé par les taux de sucre faramineux va fonctionner, dans l’illusion totale d’une efficacité rejoignant les attentes managériales. Plus aucune énergie ensuite pour se bouger les fesses ! Présentéisme, absentéisme, inefficacité, sous-performance sont pourtant le lot d’un organisme peu capable de relever les défis de base d’une journée ordinaire. J’en vois tous les jours dans mon bureau. Mais la tête dans le sable, on ne voit rien et on prétend que le problème est ailleurs.
Ajoutez à cela les heures passées sur les écrans de téléphone, de tablette, comme si on n’avait pas encore passé suffisamment de temps assis…. Submergé d’information à peine consultée avec une propension à l’action du pouce sur les «like» faramineuse, sans consistance et réflexion…. Abruti par la technologie de plus en plus rapide, l’humain se croit au-dessus de tout, et surtout des fondamentaux vitaux dans lesquels nous ne sommes pourtant qu’insignifiance. Ça roule, on gagne de quoi payer ses factures, ou presque, de quoi s’adonner à son addiction favorite… on pense que tout est vraiment adéquat. Yes, la vie est belle !
Ce qui est intéressant c’est que désormais notre résistance aux éléments dépend plus de notre hygiène intérieure qu’extérieure. La majorité des gens prend bien mieux soin de son hygiène corporelle qu’avant, et les installations sanitaires sont également bien plus adaptées au maintien de la propreté. Cependant, on n’a jamais mangé aussi mal que ces dernières années : sucre, malbouffe, aliments dénaturés, peu nutritifs… Il est là le problème. Ajoutez nos super produits corporels, nos maquillages, nos interventions pour faire croire la beauté et retarder l’inévitable. Notre air pollué ajoute évidemment une note supplémentaire à notre hygiène intérieure. Faire cette réflexion absurde du genre que notre hygiène de vie en général est bien meilleure et pourtant il y a toujours des maladies qui nous tuent est une manière de tourner les coins ronds de façon grossière. Que mettez-vous dans ce corps, qu’alimentez-vous en pensée et comment nourrissez-vous votre mental, en données informationnelles comme en alimentation ? Je vous rappelle aussi que notre espérance de vie prend du plomb dans l’aile avec la génération actuelle qui devrait, selon les tendances, vivre moins longtemps que les précédentes ! Pourquoi d’après vous ?
Quelque chose en soi sait très bien que notre fragilité est massive. Pourquoi attendre que tout aille mal ? Les actions responsabilisantes coûtent bien moins cher que la léthargie institutionnalisée par les dépendances coupant toute la liberté potentielle en laquelle chaque individu devrait avoir droit. Mais votre prison, c’est vous qui la construisez ! Il n’en tient qu’à vous de renverser la vapeur dans un sens salvateur plutôt que destructeur.
Cessez d’attendre après l’état providence. Soyez responsable !
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