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Miracle ou échec : le mystère résolu


Gabriella, n’arrivait plus à aller travailler à cause de ses crises de #panique. Un exercice «de rêve éveillé» l’a aidée à réintégrer une information qu’elle avait oubliée… Elle peut enfin retourner sur son lieu de travail, le cœur en paix, soulagée.


Robert, en arrêt #maladie, a réalisé sa manière de se positionner face aux demandes qui l’avaient auparavant tétanisé à travers un exercice de méditation dirigée. Suite à cela il a entrepris de poser des limites qu’il a pu #respecter, et ce, sans se forcer à le faire.


Myriam manque de #motivation et veut en sortir. Elle insiste sur le fait qu’elle veut vraiment rentrer dans l’action, pas juste en parler ! À chaque possibilité de s’engager dans un jeu, elle trouve le moyen de remplir le temps en en parlant encore et encore sans que l’on puisse vraiment rentrer dans l’action. Elle veut tellement pourtant...


Pierre fait un exercice de «méditation-rêve éveillé». Curieusement une nouvelle information, enfouie, oubliée, fait surface, telle une évidence, qui semblait n’avoir aucune importance, aucun lien avec cette histoire. La semaine suivante, plus léger, il s’étonne qu’une chose aussi insignifiante maintenant ait pu avoir autant d’importance… pourtant il est libéré de ses #angoisses !


Sylvie se refuse à certaines #émotions, sous prétexte que «ça n’a pas d’allure». Elle parle de la situation, mais évite toujours de parler de ce qu’elle ressent… et finit par interrompre ses séances, faute de changement dans sa vie.


Arthur va bien, vraiment bien ! Mais il manque de motivation dans la vie, manque d’intérêt dans les choses. Il est calme, posé, en contrôle. Il parle, et ne veut rien faire d’autre. Mais il voudrait aussi retrouver du soleil dans son cœur. L’élément majeur qui lui fait mal à l’intérieur est repoussé. Sa #colère refoulée lui plombe le cœur. Mais il est calme ! Quelques séances plus loin, il commence à prendre contact avec ses émotions. La mise en mouvement peut se réaliser.


À la clinique il y a des échecs et des succès fulgurants. Et il y a une différence majeure entre ces deux situations : le CEP !

C’est quoi ça ???? Corps-Émotions-Pensée (voyez l’autre texte de blogue à cet effet). En alignant ces trois éléments, tout peut changer dans l’instant. L’important c’est cet alignement, mais il ne peut survenir n’importe comment. Un dispositif doit être mis en place.

Vous est-il arrivé dans le passé d’avoir l’impression d’avoir compris quelque chose mais que la fois suivante vous continuez à réagir de la même manière qu’avant ? Votre pensée et claire… mais pas alignée avec votre corps et les émotions qui s’y trouvent. Si la pensée envoie des impulsions émotionnelles, cela doit bien servir à quelque chose. Il ne s’agit pas de la pensée objective, qui nous amène à nous exprimer clairement face aux autres, et à comprendre clairement aussi. Il s’agit de la pensée intérieure qui nous amène à envisager les choses et à interpréter tout ce qui n’a pas été dit.


Les émotions, les réactions corporelles répondent aux commandes de cette pensée intérieure. Mais si la pensée (extérieure) n’est qu’une action de réflexion sans intégration, on peut penser autant qu’on veut, rien ne change. Et c’est pour cela que la #volonté n’a que peu d’effet sur les intentions et que de manière récurrente on abandonne les belles résolutions.


Je vous mentionnais les échecs et les #succès. Quand la personne s’engage pleinement, pas juste avec sa tête…, dans cette mise en mouvement proposée à la clinique, alors tout peut changer, car les messages de la pensée sont alignés avec les ressentis du corps. Et tout cela n’a rien à voir avec le monde structuré objectif dans lequel nous fonctionnons lors de notre vie éveillée. La #magie opère dans le monde fantasmatique. Mais il faut pouvoir s’y laisser aller. Ce n’est pas possible tout le temps tout de suite. Cela n’est pas grave tant qu’il y a accès aux émotions, au réel ressenti intérieur. Si vous allez consulter pour vous écouter parler, il y a bien des chances que dans 10 ans vous y soyez encore. Mais, comme certaines personnes qui m’ont déjà consultée, si vous arrivez manifestement rempli de colère, de rage, et que vous l’exprimez pendant une bonne dizaine de séances avant de retrouver un calme permettant le CEP à travers la mise en jeu des situations, là c’est efficace. Pourquoi ? Parce que les émotions sont entendues, intégrées plutôt que refoulées et c’est bien correct. Il faut pouvoir avoir un lieu pour le faire. Nous prenons alors notre temps, le temps qu’il faut pour exprimer le vécu émotionnel.


Toute la magie opère lorsqu’on plonge pour mettre en jeu ce vécu émotionnel, d’où la nécessité d’y toucher. Accompagné(e) en séance, c’est non seulement possible, mais en plus on ne s’y sent plus seul(e). Ce n’est pas pour rien qu’on a tendance à repousser ce vécu intérieur. C’est souvent parce que c’est tout simplement trop pour soi tout seul. Mais accompagné(e), ce n’est plus la même chose. C’est cela qu’il faut comprendre quand on consulte. Cela vous donne la force d’y toucher. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de passer à autre chose, de guérir des situations qu’en retraversant les choses. Cela est bien plus efficace que lorsqu’on entretient un discours mentalisé, épuré de toute sensation, bien géré, bien contrôlé, mais où tout vécu intérieur est évacué, écarté, impossible à connecter.


Certaines personnes se refusent de parler de certaines choses spécifiques soit parce qu’elles les trouvent insignifiantes, soit parce qu’elles les trouvent trop douloureuses, soit parce qu’elles ont honte de la position qu’elles prennent. Mais c’est faire trop peu cas du vécu, réel, lorsque c’est arrivé. Si étant jeune enfant vous avez vécu quelque chose d’intense, c’était sûrement bien plus difficile à gérer que maintenant dans votre corps d’adulte. Mais la sensation, non digérée encore, reste, quel que soit l’âge, tant qu’elle n’a pas été reconnue en tant que telle. La juger et la renier ne fait que retarder l’obligation d’y travailler.


Certaines personnes ne veulent pas travailler sur certains évènements via les mises en situation, les jeux de rôle. Cela leur fait peur. C’est vrai que c’est puissant ce genre de jeu, mais jamais dangereux. Personne ne meurt d’un tel jeu. Par contre, l’ego peut être mis à jour, car à travers la mise au jeu, le mental ne parvient plus à garder le contrôle sur les émotions et le corps. Il ne parvient plus à tenir le discours extérieur, socialement acceptable. La pensée intérieure peut alors s’exprimer.


De plus, il peut être difficile d’observer la manière dont on s’est placé dans certaines situations. Pourtant ce n’est qu’à partir de là qu’on pourra faire différent. À la clinique il n’est nulle question de jugement, mais plus une mise à jour saine des choses pour les modifier.


Le miracle a lieu quand les composantes du CEP peuvent s’aligner. La personne ressent une libération face à ce vécu et moi, je sens passer la vague émotionnelle durant l’exercice. Je sens comment c’est libérateur pour la personne. Vous y engager, bien accompagné(e) fait grandir de manière magistrale. Pourquoi s’en priver ?


Alors, je vous attends dans mon bureau.

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